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Ce qu’est devenue l’industrie horlogère

L’industrie horlogère qui fit autrefois la fierté de Furtwangen d’antan n’a laissé que de rares vestiges. Et pourtant la Forêt-Noire se porte bien d’un point de vue économique. De nombreuses anciennes entreprises d’horlogerie et ses anciens sous-traitants se sont investis avec succès dans de nouveaux secteurs d’activité.

Ces entreprises, qui puisent leur origine dans l’industrie horlogère, ont pu se maintenir avec succès sur le marché :

B. Ketterer Söhne, mécanismes à manivelle pour tables d’ordinateur et autres meubles

Josef Koepfer, technique d’engrenage et d’entraînement

Ernst Reiner, matrices, scanners et pièces de précision

Salomon Siedle Söhne (SSS), communication domestique

Emilian Wehrle, moulage par injection de précision de pièces en matière plastique, en particulier compteurs d’eau.

 

Mais la reconversion n’a pas toujours réussi. Lors de la crise permanente des années vingt, l’échec de la machine à écrire « Cardinal » scella le naufrage de l’entreprise horlogère de renom Lorenz Furtwängler Söhne (LFS). A l’époque, la Badische Uhrenfabrik (Baduf) elle aussi connut un déclin économique alors qu’elle commençait à construire des radios et des appareils de mesure électriques.

De nos jours, à Furtwangen, seule la société A. Mayer Söhne (AMS), fondée en 1841, produit encore des horloges.