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« Au pays des horloges! » La vie des porteurs d’horloges

« Au pays des horloges », voilà ce que disaient les porteurs d‘horloges de Forêt-Noire lorsqu’ils se rendaient dans des pays lointains afin d’y vendre leurs horloges. Au loin, ils devaient surmonter de nombreux problèmes et lutter contre le mal du pays.

Les négociants se rendaient au pays des horloges à pied, en diligence et en bateau à voile. Pour se rendre en Angleterre par exemple, les porteurs d’horloges avaient besoin d’un passeport, uniquement pour traverser la France. 

Le transport des horloges engendrait des coûts de fret, de douane et un impôt sur les importations. Le porteur d’horloges envoyait le bénéfice de la vente des horloges dans son pays, par lettres de change. Il se faisait ensuite envoyer de nouvelles caisses d’horloges.

Ces caisses d’horloges du pays contenaient souvent aussi des objets qui manquaient au loin aux porteurs d‘horloges, comme par exemple le jeu de cartes familier Cego ou une bouteille de kirsch. D’un autre côté, les horlogers qui revenaient au pays amenèrent en Forêt-Noire des objets et des coutumes du « pays des horloges ». Ainsi, les Anglais de Forêt-Noire, comme on les appelait, jouaient au « backgammon », le jacquet.

En allemand: Aus den Briefen des Schwarzwälder Uhrenhändlers Andreas Löffler

6,84 MB

Durée: 3.44 min. Créé par: PIROOL Audioprojekte