5.6

Pauvre mais son propre maître – les horlogers de Forêt-Noire

L’histoire de l’horlogerie de la Forêt-Noire est très bien documentée depuis plus de 200 ans. Outre la technique, la vie des horlogers est également décrite.

Ce métier sans corporation ne connaissait pas de règles concernant la formation ou la qualité. A peine un apprenti avait-il appris son métier, il pouvait déjà ouvrir son propre atelier. Etant donné que la formation était souvent brève et pas particulièrement bonne, il arrivait également que des horloges de mauvaise qualité soient proposées à des prix extrêmement abordables.

 Les horlogers dépendaient des négociants qui à leur tour tiraient profit de leur situation de monopole : retenues sur le salaire, livraison de marchandises excessivement chères au lieu d’argent, délais de paiement de plusieurs mois.

Même après de longues périodes de crise, les horlogers n’étaient pas disposés à renoncer à leur négoce peu lucratif. Nombreux furent ceux qui supportaient leur mode de vie médiocre par fierté de leur indépendance.

En allemand: Die Uhrenmacher im Schwefeldobel

6,27 MB

Durée: 3.25 min. Créé par: PIROOL Audioprojekte