« Dans la nuit des temps, les hommes menaient une vie grossière et informe […] ». C’est par cette citation du poète latin Marcus Manilius que commence l’œuvre d’un des premiers chroniqueurs de l’horlogerie en Forêt-Noire. Markus Fidelis Jäck, curé de Gütenbach et de Triberg, était fasciné par l’habileté et l’industriosité de ses ouailles. Dans les années 1810-1815, il rédigea plusieurs articles sur la production domestique d’horloges en Forêt-Noire pour une revue économique. Même si certaines de ses descriptions sont contestées, il offrit à la postérité l’une des premières représentations globales de l’activité horlogère naissante dans la région.
Ses textes ont été rassemblés et publiés sous forme de recueil en 1826. Un incontournable pour le Musée allemand de l’horlogerie ! Mais pendant des années, tous les efforts visant à acquérir ce livre rare sont restés vains. Gerd Bender nous a généreusement légué son exemplaire. Nous lui en sommes très reconnaissants.
« Triberg, un essai de représentation de l’industrie et des transports de la Forêt-Noire » de Markus Fidelis Jäck, Constance, 1826, Archives du Musée allemand de l’horlogerie